Au-delà des choix purement artistiques effectués sur l’identité graphique en elle-même, il existe de nouvelles solutions pour une marque ou une entreprise pour afficher son éco-responsabilité et diminuer, par la même occasion, son empreinte environnementale. Bien que cela puisse parfois surprendre encore, le design graphique possède un impact non négligeable en la matière ! Découvrez comment réduire l’impact environnemental de votre communication grâce au concept d’Ecobranding.

UN design GRAPHIQUE ÉCO-RESPONSABLE : L’“ECOBRANDING”
Une des premières marque à avoir pensé son design dans ce sens est Citeo, est née de la fusion, en 2017, de deux sociétés agréées au titre des filières à responsabilité élargie des producteurs en matière d’emballages (Eco-Emballages créé en 1992) et de papiers graphiques (Ecofolio créé en 2007).
On doit le terme “Eco-Branding” à Sylvain Boyer.
Il se concentre notamment sur les points suivants :
- Optimisation du logo (souvent réadapté en filaire, sans compromettre sa lisibilité) ;
- Sélection des typographies (plus fines, polices plus petites) ;
- Réflexion sur l’UI (passage en noir pour moins de consommation d’énergie, diminution du nombre d’éléments à afficher, etc.) ;
- Choix des couleurs (nécessitant moins de mélange, moins d’encre) ;
- Estimation juste des quantités en impression ;
- Conception de packagings minimalistes et légers, élimination du superflu.

COMMENT FONCTIONNE L’ECOBRANDING ?
Dans le cas des supports print, l’objectif sera de consommer un minimum d’encre. Cela peut sembler dérisoire à première vue, mais économiser 20 % d’encre à chaque unité sur un tirage de 100 000 exemplaires, ce n’est pas rien !
En ce qui concerne l’UI et les supports numériques, l’importance sera donnée au dimensionnement correct des images et aux visuels minimalistes, sans perte d’impact ( format adapté, SVG de préférence = chargement plus rapide = moins de bande passante). De plus, une UI éco-responsable priorise certaines couleurs comme le noir ou le vert, économiques en terme de consommation énergétique (aujourd’hui, la majorité des sites et applications sont pensées en blanc ou en bleu, les deux couleurs les plus coûteuses).
Les logos sont évidés, sans pour autant perdre l’ADN de la marque existante.
Les typographies sélectionnées occupent une surface moindre pour économiser l’encre.
Les couleurs sont choisies et disposées dans ce même but : il s’agit de préférer des pastels aux couleurs vives, des couleurs primaires à la quadrichromie complexe, le gris au noir, et d’éviter autant que possible les grands aplats.
ENVIE DE VOUS LANCER ?
Que vous soyez créateur d’entreprise, de marque ou que vous rafraîchissiez votre identité, essayez d’intégrer ce concept dès vos premières réflexions, car l’ensemble de votre communication sera concernée.
Une PME, TPE, un freelance ou un artisan, malgré des besoins moindres en matière de communication, peut tout à fait penser à une éco-conception et valoriser sa décision éthique.
Au même titre que pour toute autre identité de marque classique, je vous accompagne et vous guide dans votre démarche.JE VEUX EN SAVOIR PLUS

LES AUTRES GESTES POUR UNE COMMUNICATION RESPONSABLE
Les technologies numériques représentent 5 à 10 % de l’électricité mondiale. En ligne, et même à titre personnel, pensez à ces petits gestes :
- Dosez correctement votre mailing : rien ne sert d’envoyer des campagnes mail toutes les semaines qui finiront immédiatement dans les corbeilles. Préférez un mailing moins conséquent en réduisant le nombre de destinataires, produisez un contenu constructif et à vraie valeur ajoutée, comme par exemple : des astuces, des suggestions, etc.
- Nettoyez régulièrement votre boîte mail, et soyez le plus précis possible dans vos requêtes sur les moteurs de recherche ;
- Pour une petite structure, priorisez un site de type One-Page pour la consommation des serveurs.
Réfléchir à une communication moins coûteuse pour notre planète ne signifie pas non plus de tout arrêter. Mais être conscient de son impact et avoir la volonté de le moduler est déjà un grand pas en avant !